Euthanasie des Enfants au Québec – La Coalition demande d’intervention au Procureur général du Canada

Avertissement aux parents: Le Gouvernement du Québec ouvre la porte à l’euthanasie des enfants

La Coalition des médecins pour la justice sociale implore les citoyens de s’informer et de s’impliquer, et présente une plainte formelle au Procureur-général du Canada.

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Si le projet de loi est adopté, la porte sera non seulement grande ouverte à des personnes qui ne sont pas en phase terminale d’une maladie mais aussi pour permettre l’euthanasie des enfants, selon la Commission des

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Les RISQUES MORTELS de l’euthanasie – 7 Points

Dr. SabaDans l’article de La Presse le 5 octobre 2013, le Dr Gaétan Barrette s’interroge sur les risques de dérapage si la loi 52 sur l’aide médicale à mourir franchit avec succès sa dernière étape. Oublions les hypothèses au sujet du bien-fondé de l’euthanasie et discutons des faits suscitant une vigoureuse remise en question de cette procédure.

 

 

 

 

1- Neuf millions de médecins de L’Association Médicale Mondiale (AMM) à travers 100 pays condamnent l’euthanasie. Pourquoi ?

 

2- L’euthanasie autorisée légalement en Belgique montre de sérieux dérapages en étant utilisée chez des sujets non en « fin de vie ». Dans ce pays, des gens sont euthanasiés à cause de l’épuisement de vivre ou d’un état dépressif, sans préavis à la famille.   Un patient  Nathan Verhelst (« Nancy ») de 44 ans qui n’était pas heureux avec la chirurgie pour changer son sexe fut euthanasié le 30 septembre, 2013.  En 2003, toujours en Belgique,  l’adoption d’une loi autorisant l’euthanasie entraîna  235 décès prématurés. En 2012, ce nombre s’éleva à 1,432 décès. Actuellement, le sénat belge discute de la possibilité d’élargir l’accès à l’euthanasie aux mineurs souffrants et affectés par une maladie sévère. Au Pays-Bas, cette loi permet déjà l’euthanasie pour des nouveaux nés et des jeunes enfants.

 

3- Les balises mises en place  en Belgique n’assurent pas une protection complète. Le tiers des patients  euthanasiés en Belgique n’aurait  pas été en mesure de donner un consentement libre et informé. Toujours en Belgique, presque 50% des cas d’euthanasie n’ont pas été rapportés aux autorités.

 

4- Il n’existe pas de modèle fiable pour déterminer avec précision la durée de vie des patients avant leur décès. Les modèles de calcul sophistiqués utilisés pour prédire la fin de vie dans les prochains six mois chez les patients porteurs de maladies chroniques montrent une précision de 50%.

 

5- L’euthanasie est discriminatoire pour les patients souffrant de problèmes de santé mentale. Ces patients ne sont pas en stade de vie terminale et à cause de leur maladie, ils ne sont pas en mesure de prendre une décision libre et éclairée. Le droit d’accéder à l’euthanasie crée des risques non négligeables tels que les décès prématurés chez ceux qui souffrent  de conditions potentiellement réversibles.

 

 

6- La tentation est grande de réaliser des millions de dollars d’économie par le biais de l’euthanasie. L’euthanasie est une approche très efficace pour épargner des sommes importantes et les soins palliatifs exigent des ressources financières beaucoup plus lourdes. Au Québec, 20% seulement des patients  ayant besoin de soins palliatifs ont  accès à ces services. En Oregon, le traitement pour un cancer doit obtenir un taux de réussite de plus de 50% pendant  24 mois—même pour les personnes à jeune âge, pour que le gouvernement accepte de supporter le coût des soins médicaux.

 

7- En légalisant l’euthanasie, les citoyens du Québec prennent l’allure de citoyens de seconde zone en comparaison avec les criminels.

En effet, nous avons aboli la peine capitale pour éviter la mort d’innocents suite à des erreurs judiciaires et les gouvernements investissent des sommes astronomiques pour les services de réclusion.

Les sept points apportés sont des faits clairement établis. La légalisation de l’euthanasie a bien du mal à justifier sa présence dans une société qui a choisi de défendre les droits individuels et qui prône le respect de la vie.

 

Study: 10 yrs of Euthanasia in Belgium – Should Quebec Embark on This Lethal Journey

On the last day of public hearings on  » end of life care , » the Coalition of Physicians for Social Justice invited Dr. Georges Casteur , former medical director of a neurological rehabilitation center in Ostend , Belgium(1976 to 2012) to present results of 10 years of euthanasia in his country. According to Dr. Casteur, safeguards and controls in Belgium do not provide complete protection. According to studies, one-third of patients “euthanized” were not able to give free and informed consent. Almost 50% of “euthanasia cases” were not reported to authorities. He described the steep slippery slope and “the culture of death” that is now installed in Belgium. He gave several examples of people “exhausted of life, or depressed » who were given lethal injections without prior notification to their family members. Recently a 44 year old patient named Nathan Verhelst ( » Nancy « ) unhappy with a sex-change surgery was euthanized on Sept. 30, 2013. In contrast, several of Dr. Casteur’s patients have changed their decisions to end their lives after talking with him or his colleagues. Last year one of his patients with severe quadriplegia, following an accident, was referred to a Brussels hospital for three weeks of rehabilitation after euthanasia was already programmed. After a chance conversation with a physician at the clinic, he changed his mind and is now enjoying life. He also described how pressures such as financial problems, family members, heirs, health care providers and administrators lacking hospital beds, can prevent people from making “free and unbiased decisions.” Also there is a lack of independence of the second consulting physician who is often a member of the same team with a goal of promoting euthanasia. He showed the similarities of the Belgian and proposed Quebec law. He argued that the same tragic consequences will happen if euthanasia is legalized in Quebec. Furthermore Dr Casteur is astonished that the word euthanasia is not used in the Bill 52. However there is one major difference: Belgian law is a federal law unlike the proposed Quebec law which is a provincial.

Also present were a couple from Lachine, Quebec, Jacques Ro:y and his wife Diane Bergevin, whose life has been challenged since 2011 by two tumors, one behind the left eye and another in her lung. Despite the severity of the diagnosis, they are both relieved by the good response to treatment. Mr. Roy discussed the potential dangers of a poor prognosis given by some doctors and a variety of external pressures that may endanger the health and survival of patients. He is concerned that the new law will « encourage people to look for the easiest and the fastest fix- the deadly needle. Administrators, government and some doctors will benefit. It is clear that it is more expensive to treat diseases. So even though there may be a chance to survive or live longer, some doctors will quickly ship patients off to funeral homes.  »

Dr. Paul Saba who is a family physician and co-chair of the Coalition of Physicians for Social Justice explained the fatal consequences of euthanasia and the loss of individual autonomy if Bill 52 is passed. Euthanasia also creates significant risks such as premature deaths in those with potentially reversible conditions. In Oregon, before the government agrees to pay the cost of medical care even for young people, cancer treatment must obtain a success rate of over 50% for 24 months. People who could potentially live a long time or even get cured from a cancer diagnosis must pay out of pocket or accept the free lethal cocktail.

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